Ecrit par Efad N Amanal.
Mohamed Ag Ahmedou, le Ministre des affaires étrangères du gouvernement de la transition civile en exil, explique les causes de la création du Panel des Démocrates MALIENS (PDM) dont-il est le premier vice-président.
Le Panel des Démocrates Maliens est une plateforme politique qui a été le précurseur de la transition civile du Mali en exil, basée en Suisse, initié par Adaman Touré, président de l’Assemblée citoyenne de la transition civile en exil du Mali et non moins le président du Panel des Démocrates Maliens.
Entre les exactions des forces Wagner sur les populations civiles du nord et du centre, l’injustice, le manque de volonté politique des autorités à organiser les élections, la crise énergétique et le combat du nationalisme, ce sont entre autres quelques préoccupations qui ont poussé une forte communauté de maliens vivant dans la diaspora à créer le Panel des démocrates maliens. Cela s’explique également par l’incapacité du pouvoir militaire en place à gouverner le Mali tout en restaurant son honneur et sa dignité. C’est pourquoi le nouveau chef de la diplomatie malienne, SEM Mohamed Ag Ahmedou et également premier vice président du PDM lors d’un entretien, a expliqué pourquoi le Panel des démocrates maliens a été mis sur pied.
C’est dans un sentiment de patriotisme et de nationalisme que le ministre des affaires étrangères de la transition civile en exil s’est dit très préoccupé par la situation qui prévaut au Mali et a traité Choguel Kokalla Maïga (Choguelito) et ses putschistes comme de véritables responsables devant l’histoire. « Choguel a adopté une stratégie de nationalisme pour accuser les innocents qui sont victimes c’est à dire les populations civiles nomades du terrorisme qui gangrène le Sahara et tout le Sahel », a-t-il déclaré. Et d’ajouter que les populations sont aujourd’hui frappées d’une part par les terroristes et d’autre part par les forces armées maliennes et les russes du groupe de mercenaires Wagner, Selon le Ministre Mohamed Ag Ahmedou, les objectifs de Choguel et de ses militaires ne sont pas clairs, car ils plongent le Mali dans le chaos en commettant des actes ignobles et abominables dans le nord sans qu’il y ait un éveil de conscience populaire pour dénoncer leurs atrocités.
Dans son entretien, le ministre Mohamed Ag Ahmedou s’est dit fier d’être Malien et d’avoir toujours défendu les intérêts du Mali et du peuple malien, mais cela ne l’empêche pas de dénoncer les mauvaises actions des criminels qui sont au pouvoir. « C’est Choguel qui est du mauvais côté de l’histoire pour légitimer les militaires putschistes et les soutenir dans la commission d’actes horribles », a-t-il rappelé. Avant d’ajouter que cela est insupportable, inadmissible et déplorable. Selon lui, ces actes ne sont pas tenables pour le Mali et il faut vraiment lancer un mouvement de sursaut national, un mouvement de jeunes avec un bon projet. Le ministre des affaires étrangères de la transition civile en exil a ajouté que les autorités militaires de Bamako donnent aux chefs traditionnels des voitures, des villas et de fortes sommes d’argent au détriment de leurs communautés. Il s’agit, explique-t-il, de ceux qui sont au Conseil National de Transition (CNT), pendant que les populations du nord et du centre du pays sont victimes de bavures, de massacres et de bien d’autres abus.
Il a signalé qu’au lieu d’ouvrir un cadre de dialogue dans les provinces, et de mettre en place un comité qui informe, qui travaille et collabore avec l’armée nationale, les autorités préfèrent viser les premiers hameaux qu’elles trouvent afin de massacrer les populations. « Je suis Malien et je soutiens le Mali, tel est mon engagement et n’en déplaise à ceux qui ne veulent pas l’entendre », a-t-il martelé. Il a expliqué qu’on ne peut pas continuer à soutenir Choguel et ses militaires qui ne font qu’enfoncer davantage le pays et qu’il faut trouver une alternance pour le Mali. Pour cela, il dira qu’il faut avoir des jeunes très engagés pour défendre les intérêts du Mali, contribuer à l’instauration de la paix, de la stabilité et du développement sur l’ensemble du pays. « C’est un message fort que je lance à tous ceux qui se reconnaissent dans ma position de se joindre à moi pour mener ce combat », a-t-il indiqué. Avant de rappeler que Choguel est aujourd’hui sorti par la petite porte de l’histoire, car selon lui, on ne peut pas être du mauvais côté de l’histoire pour bâtir un pays. Le ministre Ag Ahmedou espère désormais voir un Mali debout, un pays qui tend vers un avenir radieux. Il a rappelé que des pays comme la Tunisie, l’Algérie, la Mauritanie, voire la Libye, se sont bien sortis du terrorisme sans que leurs autorités s’en prennent aux minorités. Il a conclu son entretien en disant qu’il faut vraiment dénoncer et combattre ces actes inhumains, ignobles et abominables.
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