Niger : L’ONG WAN-NAWANAN prépare un forum sur la paix à Tamaya.  

Réalisé par Mohamed Ag Ahmedou.

L’événement se tiendra au Niger dans le département d’Abalak à Tamaya qui est une circonscription de la région de Tahoua du 15 au 16 février 2023 et qui enregistrera la présence de plusieurs hautes personnalités du pays. 

Depuis un certain temps, tous les regards sont fixés vers la zone du nord de maradi, du nord de  Tahoua et du sud-ouest Agadez, considérés par beaucoup d’experts comme des zones de prédilection de banditisme résiduel  où sévissent des foyers de conflits nés de la mauvaise gestion de ressources naturelles, C’est pourquoi cette zone mérite d’être au centre de toutes les réflexions et des stratégies communes et concertées qui doivent être adoptées par les collectivités locales concernées en unissant leurs forces pour combattre la problématique ainsi posée dont les sources d’informations fiables et véritables sont insuffisantes. L’implication de tous les acteurs est nécessaire a travers l’élaboration et la mise en œuvre des stratégies communautaires de sécurité et de conhesion sociale.

C’est dans cette optique que l’ONG WAN-NAWANAN Issu de la commune rurale de Tamaya de la circonscription de Tahoua située à 200 km de la ville d’Agadez a décidé d’apporter sa modeste contribution en organisant un forum sur la paix dans le chef-lieu de la commune rurale de Tamaya en vue de mutualiser les efforts et sensibiliser les populations de cet espace, tout en mettant un accent sur l’approche concertée de la prévention des conflits à travers une collaboration active entre divers acteurs des différentes communes invitées.

Ce forum sera un cadre de débats , d’échanges et de partage d’informations de toutes les communes invitées.

Pour ses efforts qu’elle multiplie sans cesse, à savoir participer au bien-être des populations du Niger, le cadre sacré de l’ONG WAN AWANAN a mis sur pied une équipe pragmatique afin de récupérer une vallée vitale pour le territoire. Où jadis, l’espace en question était une marre où ls’abreuvaient les troupeaux entourée par des beaux pâturages  aux alentours de cette vallée.  La dite vallée est touchée depuis des années par une désertification qui  prive les citoyens de ce joyaux.  Mais grâce aux efforts consentis par les membres actifs de  l’organisation locale, l’espoir est en train de renaître, la cuvette est en train d’être reconstituée par WAN AWANAN et les populations qui ont gratifié la main d’œuvre. Dans cette lancée,  les membres actifs de L’ONG WAN-NAWANAN, sollicitent l’assistance petite soit-elle de la part des partenaires indépendants et de gouvernement afin d’améliorer la qualité de vie des nigériens notamment les nomades dont l’activité dépend fortement de l’eau.

Notre rédaction du site mehari-consulting.com et Mehari-Post a pu poser des questions au leader de l’ONG WAN-NAWANAN,  M. Mano Aboutali Abdoulkader qui aussi, est l’organisateur en chef du forum sur la paix à Tamaya pour un décryptage des actions de son ONG soutenu pour cet événement par le maire de la commune rurale de Tamaya M. Adamou Mahamane et le député Yacine Mohamed. 

-Mehari Consulting (M.C): Bonjour Mano, Présentez-vous et Parlez-nous de votre Organisation locale à nos lecteurs avec une description ?

Mano Aboutali Abdoulkader (MAA):

 Bonjour monsieur, d’abord je vous remercie de m’avoir donner l’occasion de m’exprimer à travers votre média. Je me nomme Mano Aboutali Abdoulkader, sociologue et Responsable de l’ONG *WAN AWANAN*, nous sommes une organisation non gouvernementale évoluant au Niger, à but non lucratif, créée en 2014 et animée par des personnes très éclairées et engagées dans le Développement local ainsi que dans la gestion concertée des ressources naturelles.

Nous intervenons dans l’Hydraulique villageoise et pastorale, en concertation avec les autochtones, nous désensablons les cours d’eau en implantant des mini forages .

Nous faisons la promotion des organisations paysannes.

Nous appuyons  la santé et à la nutrition dans le cadre de l’urgence Humanitaire ainsi que l’appui à la sécurité alimentaire par l’appui en conseil à travers la formation des producteurs.

Et en fin nous avons mis en place des mécanismes de prévention et de gestion non violente des conflits intercommunautaires.

Nos interventions sont beaucoup accèes sur les couches sociales les plus vulnérables. notre personnel est composé par une équipe dynamique, cosmopolite composée presque de toutes les communautés qui vivent dans notre zone d’action notamment par des cadres et leaders Touaregs, Haoussas,  peulhs et arabes . Nous avons un personnel complet, des ingénieurs,  consultants, techniciens, membres et le tous piloter par un comité exécutif.

-M.C. Quelles sont les difficultés auxquelles vous faites face ?

-M.A.A.: Notre structure tout comme toute du genre rencontre d’énormes difficultés que nous surmontons le plus souvent. Il s’agit entre autres des financements qui nous sont difficilement accordés malgré que nous intervenons dans les domaines sensibles, saignants qui concerne le peuple du Niger en général notamment la sécurité et l’éducation qui font défaut dans les zones frontalières avec le Mali et Burkina.

Nous sommes le plus souvent financé par la chambre des crises alimentaires qui nous apporte une aide à travers son noble combat de lutte contre la faim. 

-M.C.:  Sur quoi vous vous projetez  dans les mois et années avenirs ?

-M.A.A.: Nous avons un agenda accès sur la lutte contre la radicalisation en intervenant dans les zones touchées afin de sensibiliser les couches sociales qui font face au fait et nous sommes sur pied afin de trouver une option de scolarisation des enfants qui sont dans la difficulté de s’instruire. 

M.C: Que pensez-vous de l’implication des ONG locales au Sahel dans la pacification des conflits au Sahel?

M.A.A: Notre opinion à nous relative à l’implication des ONG locales au Sahel dans la pacification des conflits au Sahel est de nature très réfléchit, nous pensons que celle-ci  peuvent apporter une touche symbolique et significative dans la mesure où elles engagent des personnes du territoire qui sont capables d’associer tous les acteurs. Les ONG locales peuvent faire la différence plus que toutes formules.

M.A.A.: Notre dernière question, quel est votre message en faveur de la paix, la stabilité et le développement envers les jeunes des pays du sahel?

M.A.A.: Nous lançons un vibrant appel à nos confrères et jeunes des pays voisins  à cultiver la paix dans nos régions en se ressaisissant , qu’ils se battent intellectuellement afin que la paix et la quiétude renaît dans nos pays qui étaient autrefois des zones de Havre de paix et qu’il doivent comprendre que ce qui nous manque, nous manque parce que y’avait pas la tranquillité et tant qu’il n’y pas un sentiment de prise de conscience en faveur des rapprochements des coeurs pour une cohésion sociale apaisée,   ce manque dont je parle ne nous quittera jamais. 

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