Mali:Grande mobilisation contre les propos blasphématoires à l’encontre de l’islam :

Écrit par Alassane Cissé.

Le boulevard de l’indépendance de Bamako pris d’assaut par les fidèles musulmans !

À l’appel du Haut Conseil Islamique du Mali (HCIM) et les autres organisations musulmanes de notre pays, de milliers de fidèles musulmans se sont mobilisés vendredi 04 Novembre 2022 sur le boulevard de l’indépendance de Bamako pour tirer la sonnette d’alarme contre les propos blasphématoires d’un énergumène du nom de Mamadou Dembélé sur les réseaux sociaux. Cette grande mobilisation a enregistré la présence du cheick imam Dicko, Président d’honneur du Haut Conseil Islamique du Mali, du Chérif Ousmane Madane Haïdara, l’actuel Président de l’institution, des leaders religieux du pays, des femmes, hommes et enfants ont favorablement répondu présents à la manifestation.

Il faut d’abord rappeler que cette manifestation contre les propos blasphématoires du sieur Mamadou Dembélé a été organisée non seulement à Bamako mais aussi à l’intérieur du pays, car les fidèles musulmans sont sortis massivement pour dénoncer et condamner énergiquement ces propos.

Qu’est ce qui s’est réellement passé ?

La communauté musulmane du Mali a été surprise cette semaine par la sortie médiatique sur les réseaux sociaux d’un homme répondant au nom de Mamadou Dembélé qui a tenu des propos blasphématoires à l’encontre de l’islam et piétiné le livre saint de Dieu (le coran). Il a insulté le Prophète Mahomet (PSL), son créateur, la grande ville religieuse Madina et porté ainsi atteinte à la dignité et à l’honneur des fidèles musulmans. Cette sortie de Mamadou Dembélé appartement à la secte Kaamit au Mali a été soutenue par certaines personnes à savoir l’écrivain Doumbi Fakoly, leader de ladite secte non moins Président du Regroupement pour la réhabilitation de la religion négro-africaine (3RNA-Maaya), qui a été lui aussi interpellé par la justice et placé sous mandat de dépôt dans cette affaire. Il ya aussi une malienne résident à l’étranger qui continue de soutenir avec bec et ongle ces propos blasphématoires du sieur Dembélé. Après cette récente sortie, les autorités de la transition ont condamné avec la dernière rigueur ces propos contre l’islam. Lors du conseil des ministres, le Président Goïta a rappelé qu’il est regrettable que cet incident se déroule au moment où les autoritésde la transition ne ménagent aucun effort pour réconcilier les maliens. En plus, le gouvernement à travers le ministère des affaires religieuses, du culte et des coutumes, a aussi dénoncé des propos dits blasphématoires de la part de Mamadou Dembélé à l’encontre de l’islam, religion de la majorité des maliens et condamné, sans réserve de telles provocations. Sur instruction du ministère de la justice, le parquet général de la cour d’appel de Bamako, les services judiciaires compétents ont demandé le concours des populations pour mettre la main sur le nommé Mamadou Dembélé et ainsi que tous ses complices. Les faits qui lui sont reprochés, selon le procureur général de la cour d’appel, sont prévus et punis notamment par les dispositions combinées des articles 58 du code pénal, 55 et 56 de la loi n°2019-056 du 05 Décembre 2019 portant répression de la cybercriminalité.

Il faut signaler que face à toutes ces condamnations que les fidèles musulmans ont manifesté pour montrer son indignation face à cet acte blasphématoire.
Dans une déclaration rendue publique, le Haut Conseil Islamique du Mali condamne avec la dernière rigueur ces actes et propos blasphématoires, blessant dans leur foi tant de fidèles musulmans à travers le monde et qui constituent des menaces pour la paix et la stabilité sociale. II a hautement apprécié les déclarations de condamnation de ces actes par les plus hautes autorités de la transition et la promptitude avec laquelle des pouvoirs judiciaires ont engagé des poursuites contre l’auteur et ses complices. Le haut conseil exhorte les pouvoirs publics à mettre rapidement un terme aux activités de toute personne ou groupe de personnes jugées blasphématoires contre la religion, et généralement menées au nom d’une compréhension érronée de la liberté d’expression et de la laïcité. Dans leur déclaration, le haut conseil lance un appel à tous les média, dans un souci de préservation de la paix sociale et du renforcement du bon vivre-ensemble au Mali, à ne pas être les vecteurs de transmission de la haine contre l’islam, religion de paix et de tolérance. Le haut conseil appelle tout musulman et toute musulmane à la retenue, au respect de l’autorité religieuse dans la gestion d’une telle situation, conformément à l’enseignement de l’islam. Le haut rappelle à la communauté musulmane, le combat selon lequel, l’islam est toujours arrivé à bout de ses ennemis. Enfin le haut conseil rassure la communauté musulmane de sa détermination à suivre de près l’évolution du dossier judiciaire.
Il faut signaler que les leaders religieux du pays respectivement l’imam Mahmoud Dicko et Chérif Ousmane Madane Haïdara ont tous appelé les fidèles musulmans à la paix sociale et à la retenue. Ils demandent aux autorités de continuer leur poursuite pour traquer le sieur Mamadou Dembélé et ses complices.

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