Après un message sonore du Général Elhaj Ag Gamou où il a suggéré aux populations nomades vivantes dans les zones à risque qui sont exposées à la présence des combattants de l’état islamique au Grand. Ce dernier s’est vu recevoir des critiques de l’opinion publique qui n’a pas compris son message selon un autre message où le Général a réagit face à ceux qui n’ont pas compris son message dans lequel il précise vouloir protégé les personnes qui vivent de façon solitaire dans le désert, qui sont sans sécurité et qui sont La proie facile aux terroristes de L’EIGS.
Après son message vocal d’explications aux populations, plusieurs soutiens ont été constaté à l’endroit du Général Elhaj Ag Gamou notamment celui de Mohamed Ag Albachar, cadre intellectuel de la ville de Talatayte qui a fait l’objet d’attaques meurtrière de l’état islamique au Grand Sahara et qui ont fait état plus de 36 personnes qui ont trouvé la mort lors de la récente attaque.
Pour Mohamed Ag Albachar Albachar »L’histoire a donné raison au Général Gamou ».
Selon Ag Albachar les individus qui s’en prennent aujourd’hui au Général Gamou alors qu’il essaie de sauver les populations innocentes étaient où quand il attirait l’attention de tous sur le danger que représente l’EIGS pour nos communautés ?
« Depuis Mai 2015 date à laquelle cette partie d’almourabitoune a fait allégeance à DAESH, elle n’a cessé de s’en prendre aux populations civiles. Et elle continue de nos jours de plus belle », précise Mohamed Ag Albachar qui informe que le GATIA et le MSA ont perdu les plus valeureux de leurs hommes dans ce combat. Ces deux mouvements étaient le rempart face à cette montée de l’EIGS.
« Gamou et Moussa Ag Acharatoumane ont donné ce qu’ils pouvaient pour barrer la route à ce monstre comme l’ont démontré les derniers combats d’Anderamboukane où les deux étaient sur le champ de bataille » précise l’édito de Mohamed Ag Albachar.
« L’attention de tous a été attirée sur la lente mais sûre progression de cette hydre. Des appels à la mobilisation ont été lancés par Gamou et ceux qui à l’époque se battaient déjà contre ces extrémistes. La sonnette d’alarme a été tirée pour attirer l’attention des uns et des autres sur ce mal qui pouvait être contenu à ce moment précis avec l’effort de tous » Nous apprend Mohamed qui précise également que malgré ces nombreux appels « Personne n’est venue… »
Et qui ajoute qu’aujourd’hui que le mal avance, les langues vont se délier et avec elles j’espère l’ouverture d’un front commun pour contenir sa progression.
La conclusion pour Mohamed est que « Soit nous faisons tous front commun soit nous serons tous chassés de chez nous. Chacun de nos campements est visé. Nous n’avons plus le choix ».
Chronologie des attaques terroristes de l’état islamique au Grand Sahara dans les zones rurales des régions de Ménaka et Gao courant 2022.
Plus de milles personnes civiles ont été massacré par l’état islamique au Mali dans les zones rurales des régions de Menaka et Gao en seulement 6 mois.
En mars 2022 a eu lieu plusieurs attaques simultanées d’EIGS contres des civils dans la région de Menaka.
– D’abord le 08 mars à Tamalat a eu lieu la première attaque le bilan était de 145 civils tués.
Puis le 10 mars une attaque à ciblé les localités d’Anderanbokane, d’Inchinanane avec un bilan encore plus lourd qui est passé de 213 civils tués.
Le 26 mars 2022 à Inwelane 54 personnes tuées, #Agarnadamos 45 personnes tués et #Anchwadje 30 personnes tués tous des civils.
– Cela n’a pas suffit, les terroristes d’EIGS ont continués leur chasse à l’homme en s’attaquant à Anekar le 22 Mai 2022, une localité qui a accueilli plusieurs personnes qui ont pu échapper aux attaques précédentes menées dans les localités Tamalat, Anderanbokane et d’Inchinanane, cette attaque a fait 310 victimes tous des civils .
– Le 19 Juin 2022 fut le tour d’Inkadewane 31 personnes tués
– le 12/ 08 / 2022 à Asseylal 21 personnes tués tous des civils.
Pure cela a continué jusqu’à Tessite en Août 2022 et à Talatayt dans la région de Gao le 06/09/2022 avec un massacre de 33 civils.