Mohamed Ag Ahmedou
Diadie dit Amadou Sankaré, le nouveau Président du Conseil National du Patronat du Mali (CNPM) est âgé de 60 ans et promoteur d’une holding qui donne des emplois aux bons profils dénommée « SAER EMPLOI » de plus de 400 employés situé au quartier chic de l’ACI 2000 de Bamako. Il multiplie depuis deux mois des visites de consultation, de courtoisies sur le terrain pour donner un nouveau visage prometteur aux groupements d’entrepreneurs du pays. Il joue un rôle très important depuis longtemps au sein du Conseil National du Patronal du Mali.
Mais cela semble ralentir l’élan de la nouvelle équipe puisque le candidat malheureux à l’électorat final n’accepte toujours pas sa défaite.
En effet les résultats de cet électorat du 8 octobre dernier ont donné une victoire écrasante de 89 voix à Diadié Amadou Sankaré sur 107 délégués votants dont 17 bulletins nuls et contre une seule voix pour Mamadou Sinsy Coulibaly qui n’est autre que l’ancien Président du CNPM de 2015 à 2020 et qui selon les experts il est sans doute l’homme le plus riche du Mali.
Peut-on dire par là que la maturité politique de certains leaders économiques du Mali laisse à désirer ? Des Trumps ou des Mélenchon au Mali ?
Cet 11 février le groupe de l’ex dirigeant du Patronat semble ne pas accepter l’expression des urnes en parlant d’une création d’un soi-disant comité de crise regroupant 26 groupements des entreprises.
Selon Diadie Amadou Sankaré lors de sa visite récente au Conseil Patronal de la région de Koulikoro où il a affirmé que lui et son Bureau, sont prêts à s’ouvrir pour que son prédécesseur Mamadou Sinsy Coulibaly accepte d’être le Président d’honneur du Patronat malien et d’exclure tout retour en arrière. Une chose qui est impossible aux yeux de tous les délégués des Groupements et Associations professionnels membres qui l’ont élu Président du CNPM, qui est en un mot pour le nouveau Bureau une ligne rouge que leur détracteur ne doit pas franchir.
« Cette histoire du comité de crise est une intox et je le martèle encore en disant que c’est purement et simplement une intoxication » réagit Monsieur Sankaré par rapport à la création d’un comité de crise qui dirigera le conseil patronal du Mali.
Il est à noter que bon nombre de groupements professionnels des grandes entreprises restent derrière lui. Ce qui fait que la nouvelle équipe fait comprendre qu’elle ne va pas rester un seul jour sans rien faire selon les propos de celui qui là dirige.
« Malgré la création de ce soi-disant comité de crise regroupant 26 groupements des entreprises, pourquoi ces mêmes groupements sont avec le Président Amadou dit Diadie Sankaré » dixit un membre du bureau du CNPM qui nous fait savoir en nous détaillant de façon large que cela fait presque trois mois que le nouveau patron des patrons est reçu avec honneurs par plusieurs structures de leur organisation qui sont entre autres le Conseil National des Bureaux de Placement Payant et Entreprises de Travail Temporaire du Mali (Conabem), la Fédération Nationale des Groupements Professionnels des Transporteurs Routiers du Mali (FENAGROUP), le Réseau des Femmes Opératrices Économiques du Mali (RFOE), ensuite par l’Association Malienne des Exportateurs de Produits Agricoles et Cueillettes (AMEPROC), puis par l’ Association Malienne des Exportateurs de Fruits et Légumes(AMELEF), et par l’Association malienne des experts-évaluateurs agréées en industrie et transport (AMEITA), la Chambre des Experts Evaluateurs Immobiliers Agréés du Mali (CEEIAM) et également il a été reçu par L’association des Promoteurs Immobiliers (APIM), puis sa visite de consultation auprès du Conseil Patronal de la région de Koulikoro (CPR-K) le 11 février pour ne citer que cela.
Tout ceux-ci selon les arguments des uns et des autres proches du nouveau leader du secteur privé malien ne doit pas être mis de côté ni encore moins pris par des pincettes car il y a des bases solides derrière ce choix des délégués du Patronat qui ont élu Monsieur Sankaré.
Pour ses talents de guide éclairé Monsieur Diadié Amadou Sankaré est perçu comme « un créneau porteur » de la nouvelle dynamique que va entreprendre le secteur privé malien chose qui lui a prévalu le trône du bosse qu’il est selon ses pairs.
Pour que cela soit une réalité il faut qu’il y ait plusieurs études de consultants car l’urgence pour lui est de construire de bons locaux des représentations régionales pour qu’elles soient à l’aise à travailler et à la hauteur que les locaux de Bamako.
Ensuite il envisage d’installer des dynamiques de développement du secteur privé dans les régions qui consisteront à exploiter les affinités de proximité que ça soit au niveau des frontières avec les pays limitrophes du Mali ou entre les régions elle-même et leurs potentiels particuliers chacune.
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