Chers compatriotes du Mali, d’Afrique et du monde,
La situation sécuritaire multidimensionnelle auxquelles font face nos états du Sahel central reste complexe et profonde.
Une situation qui existe depuis plus d’une décennie au Sahel. Elle a été la cause centrale qui a instrumentalisé, les putshs au Mali, au Burkina Faso et au Niger.
Les Putshistes règnent au Mali depuis Août 2020 et Avril 2021, ils règnent au Burkina Faso depuis Janvier et septembre 2022 et ils règnent au Niger depuis le 26 juillet 2023.
Certe la question sécuritaire reste la cause de ces putshs qui certainement sont entrain de plonger les peuples du Sahel Central dans une situation chaotique qui s’ajoute déjà à celles du terrorisme et du crime organisé que ces peuples n’ont jamais connu.
Depuis bientôt 4 ans pour le Mali, 2 ans pour le Burkina Faso et 1an pour le Niger que ces putshistes se sont coalisés en qui se ressemblent s’assemblent ou associent et ils ont brandit la question sécuritaire comme méthode de séduction de leurs peuples et leaders des forces vives de leurs pays respectifs.
De ce fait si nous prenons un temps d’arrêt pour évaluer leur bilan face à l’amélioration de la situation sécuritaire qu’ils ont brandit dès le départ afin de légitimer leurs actes imprescriptibles et destibilisateurs, nous nous apercevons qu’ils ont créé des conditions à beaucoup plus de problèmes que des solutions entre autres tueries de masse des innocents, mauvaises manipulations des drones TB2 turques qui ont tué des innocents, crises économiques insupportables pour les populations et isolement de nos pays par la communauté internationale.
J’en appelle à l’ensemble des organisations des sociétés civiles du Mali, du Burkina Faso, du Niger et de la communauté internationale, tous de se joindre à notre engagement pour essayer de trouver des solutions aux difficultés auxquelles nous faisons face à cette impasse chaotique issue des putshs destabilisateurs .
Moi en tant qu’acteur de société civile et en plus d’être ministre des affaires étrangères de la transition civile en exil, je suis en contact avec des leaders des organisations de sociétés civiles du Mali, du Niger et du Burkina Faso et aussi des politiciens et des anciens ministres et dignitaires de ces 3 pays.
Nous pouvons faire bouger les lignes car la situation laisse à désirer. Si nous laissons ces dirigeants incompétents continuer à inonder la toile avec des discours belliqueux et aussi conspirationnistes à caractères propagandistes, c’est que la communauté internationale leur donne raison et leur legitimise les cauchemars qu’ils font vivre à leurs peuples respectifs. Ceux qui les soutiennent sont des personnes acquises à eux et qu’ils ont acheté car les putshistes ont les appareils de leurs états, l’argent de leurs états et ils achètent ceux qui leur soutiennent avec ça. Nous savons comment ils font pour acheter les figurants dont ils exhibent leurs images de soutiens populaires dans les places publiques. Nous savons bien qu’un arbre qui tombe fait beaucoup plus de bruit qu’une forêt qui pousse.
Ces Putshistes ne savent pas les conséquences auxquelles, ils feront face dans le futur car avec leurs opportunisme, ils ont choisi des réponses très faciles à des questions très très difficiles auxquelles, ils n’ont pas de réponses aux questions qui deviennent très très difficiles au quotidien et ce serait très difficile pour eux d’en avoir d’ailleurs vu les tournures de leurs discours belliqueux.
Nous en tant que sociétés civiles et qui continuons à goûter au quotidien aux souffrances des épurations ethniques systématiques auxquelles nous faisons face, savions que nous n’a avons d’autres choix que de nous engager à faire un rapport de force proportionnel à ces juntes militaires qui ont pris nos états en otage et ils ont choisi de nous faire vivre dans une impasse chaotique que nous n’avons jamais connu.
Nous avons besoin du soutien de tous les amis des populations du Mali, du Burkina Faso et du Niger à nous aider dans notre engagement afin de donner à nos pays leurs dignité d’antan et aussi permettre à nos populations de trouver la protection à nos populations qui sont plus que jamais meurtries par la nouvelle donne en place de ces trois etats.
Les militaires doivent retourner dans leurs casernes afin de faire face à leurs missions régaliennes celles des protections des populations et de leurs biens avec le soutien de ces populations et de leurs leaders pour bien cibler les vrais ennemis de la paix.
Avec la création de ce concept de la transition civile en exil du Mali, nous avons montré aux putshistes de ces états du Sahel central qui sont d’ailleurs les plus démunis et faillis du monde , que nous avons apporté suffisamment un rapport de force pour les affaiblir sur la scène politique. Le fait d’arrêter des Leaders politiques et des journalistes en est une parfaite illustration de l’impact de notre action contre la junte militaire malienne.
Mohamed AG Ahmedou
Ministre des affaires étrangères du gouvernement de transition civile du Mali en exil