Suppositoire contre suppôt.
Ah, les joutes verbales politiques ! Elles ont cette capacité à transformer le plus sérieux des débats en une équation digne d’un épisode des Feux de l’Amour. Prenons par exemple la récente querelle entre Nouhoum Sarr, suppositoire de la transition, et Choguel, suppôt de la honte et du mensonge.
Sarr accuse Choguel de tisser des récits mensongers, un peu comme s’il était un maître de l’algèbre qui manipule les variables à sa guise pour obtenir le résultat qu’il souhaite. Le 10 juillet 2020, jour supposé de la réunion de la FSD, devient ainsi une équation complexe où il est difficile de distinguer le vrai du faux.
Et que dire de l’incident impliquant le groupe de jeunes qui désavouent Choguel en tant que chef ? C’est un peu comme une équation avec une variable erronée qui fausse tout le résultat. Un simple ajustement, et voilà que c’est Nouhoum Sarr qui prend la parole pour dénoncer Choguel.
Quant à l’arrestation de Nouhoum Sarr, c’est un peu comme une équation à plusieurs inconnues. Entre l’inspecteur de police, le commissaire, le procureur et ses avocats, il est difficile de savoir qui a fait quoi et quand. C’est une équation qui nécessite une analyse minutieuse pour être résolue.
Mais le clou du spectacle, c’est sans doute lorsque Choguel, après avoir accusé Nouhoum Sarr de tous les maux, le qualifie d’homme sérieux sur Africable. C’est un peu comme si, après avoir résolu une équation complexe, on se rendait compte que le résultat était en fait très simple.
En fin de compte, cette querelle entre Nouhoum Sarr et Choguel est un peu comme une équation mathématique complexe : elle nécessite de la patience, de la précision et un bon sens de l’humour pour être appréciée à sa juste valeur. Et qui sait, peut-être que le prochain ouvrage de Nouhoum Sarr, « Le Mali, la vérité », nous apportera la solution à cette équation politique fascinante.
Pr Aboubacrine ASSADEK.