Par Mohamed Ag Ahmedou.
Le colonel Assimi Goïta leader de la junte malienne depuis le putsch contre le régime d’ibrahim Boubacar Keïta depuis le 18 Août 2020 a supprimé en 2024 les accords de paix au Mali issu du processus d’Alger signé à Bamako le 15 Mai et le 20 Juin 2015. D’où le lancement du dialogue inter-maliens comme alternative par le chef de la junte militaire malienne illégalement au pouvoir depuis le 26 Mars 2024 et largement contesté par l’écrasante majorité des partis et associations politiques. Un dialogue inter-maliens qui a commencé le Samedi 13 Avril 2024, alors que le gouvernement des putschistes avait quelques jours avant suspendus les activités des associations et partis politiques au Mali et ensuite muselée la presse en faisant des injonctions à la maison de presse de Bamako dans lesquelles des éditoriales et reportages des activités politiques sont formellement interdits. Alors qu’une régénération des rumeurs fait savoir que ces pratiques de la junte militaire malienne ne cherchent qu’à obtenir une prorogation de la durée de transition à 2 ans de plus afin que les militaires continuent de s’éterniser au pouvoir et aussi continuer à massacrer les maliens, faires des déplacés internes et des réfugiés vers la Mauritanie, l’Algérie et la libye et aussi remplir les prisons de Bamako et environs par des prisonniers politiques.
Au Mali, pour connaître la situation politique et sécuritaire, le problème est mal résolu. Il ne s’agit pas de diviser le Mali en 2, 3 ou à 10. L’état central de Bamako a toujours utilisé une stratégie de discrimination envers les communautés du Nord de 1963 à maintenant et ça s’est étendue aux régions du centre en 2013 et au pays dogon en 2023-24 où des voix se lèvent pour dire qu’elles sont martyrisées par des mercenaires russes et l’armée malienne comme le cas des populations de Koro dans la région de Bandiagara ce début du mois d’Avril. Celà doit changer et que les gouvernants cessent d’oculter la vraie réalité aux populations malienne afin de ne plus les opposées ni martyrisées certaines communautés du pays à des fins pouvoiristes. Celà amènera du respect mutuelle entre les populations et leur état. Mais ça toujours été une politique de discrimination, de corruption, de mal gouvernance, de faux-fuyants qui fait du Mali un état voyous surtout avec ce pouvoir des cinq colonels et de leur premier ministre Choguel Kokalla Maïga Alias Choguelito avec des discours kilométriques et belliqueux qui crache aujourd’hui sur la démocratie alors que c’est la coalition des FDR de feu Soumailla Cissé qui l’a placé au M5-RFP et qui l’a dirigé à son tour pour être là où il est aujourd’hui.
Ce que nous pensons encore de cette situation socio-politique au Mali :
Je pense que c’est un vulgaire déni par rapport à ce qui touche les populations civiles nomades martyrisées et chassées de leurs terres ancestrales par les russes et les tirs des drones. Ne pas accepter ça, serait de la mauvaise foi envers une partie du pays. Est-ce que de continuer à ne pas se remettre en question et rester dans cet éternel déni et mascarade d’un état qui a toujours utilisé de la mauvaise foi contre certaines communautés de son pays serait une chose qui doit toujours perdurer sans être résolue par les dirigeants ? En 1963, il a suffit un fait divers à kidal pour que feu Modibo Keïta massacre les populations touaregues de kidal. Il s’agissait biensur d’un jeune touareg qui a tué un militaire touaregue qui lui avait mal parlé en offensant sa dignité devant les femmes en lui rappelant des faits historiques qui avaient endeuillé sa famille de part le passé. Ce qui suffisait au régime de Modibo Keïta d’en finir avec les communautés touaregues et arabes de kidal. Ce qui poussa certains orphelins comme Iyad Ag Ghali leader du JNIM, l’actuel général Elhaj Ag Gamou, gouverneur de kidal, le Joker touareg des régimes du Mali depuis 2006, Ghissa Gouva et Bilal Salam à aller se former dans l’armée libyenne et revenir au Mali 30 ans après pour combattre l’état malien en ciblant l’armée à Ménaka et à kidal en 1990 . L’armée malienne avait étendu ses crimes contre les communautés arabo-touaregs sur les trois régions du nord de 1990-1995 plus de 130.000 morts selon des données des associationsde défense des victimes. D’où les rébellions des années 2006-2012. Les terroristes ont germé dans le nord du Mali dès 1999 donc, l’état a été sans doute laxiste là dessus. Maintenant en 2012 aussi l’armée a commis des massacres sur des populations au nord puis en 2013 dans le centre du Mali à Mopti où plus d’une trentaine de marabouts et leaders peuls ont été tué clandestinement par des militaires maliens et jeté dans les puits par l’armée malienne lors de début l’intervention de l’armée française de l’opération serval à l’insu de l’armée française au Mali. La même chose continue déjà depuis l’arrivée des mercenaires russes de Wagner qui tuent à l’aveuglette, les drones de l’armée qui bombardent des innocents. Désolé, nous sommes obligés de dénoncer car personne ne va accepter ça même si nous pouvons dire qu’entre les maliens il n’y a pas de problème sauf que la politique de l’état envers certaines de ses communautés est très nocive à la stabilité et à la paix à travers une politique de 2 poids et 2 mesures. Considéré certains qui défendent un idéal où toutes les communautés du Mali se retrouvent des nons maliens ou des maliens de seconde zone alors que nous essayons de vous donner des informations utiles pour se ressaisir afin de partir sur des nouvelles bases. Les associations de défense des droits de l’homme touaregues dont ARVRA et autres ont donné des chiffres des victimes de l’état malien sur les populations des régions du nord de 1963 à 2014 qui sont estimées à plus de 250 milles victimes dont plus de 150 milles tuées et ceci est documenté même dans la base des données des nations unies à Genève au droit de l’homme et à celàs’ajoute les tueries à l’aveugletts des populationsau nord et au centres. Donc nous pouvons ajouter aussi que de toutes les façons Assimi Goita est venu rejouer la même carte connue par beaucoup en se déviant de sa vraie mission celle de réconcilier les maliens, trouver des pistes pour sortir les maliens du terrorisme jihadiste qui angoisse la population malienne en général. En revanche les dialogues au Mali ont toujours eu lieu mais leurs rapports de synthèses sont stocké dans les terroirs selon les observateurs qui soulignent qu’il y a eu des dialogues sont restés sans suites à l’image de la conférence d’entente nationale de 2017, du Dialogue National Inclusif de Décembre 2019, des Assises Nationales de la refondation sous la junte, des journées nationales des légitimités traditionnelles et des semaines nationales des réconciliations que la junte au pouvoir a eu à organiser depuis son usurpation du pouvoir depuis le 18 Août 2020 à maintenant, sans un résultat convaincant.
Dénoncer l’injustice n’est pas un acte rebelle. Ne pas reconnaître les réalités que vivent les populations du Mali en général par la faute des militaires et leur premier ministre au pouvoir illégalement depuis au moins presque 4 ans est un signe d’ignorance qui va longtemps plonger le Mali dans le chaos. Cela donnera raison à la répétitions de rébellions qui vont longtemps secoué le Mali et il va de soit à tous les pays des pseudos états de l’AES. Beaucoup ont observé le silence pensant que les ciblages ethniques de la junte aux minorités ethniques du centres et du nord va contribuer à effacer ces populations du Mali sans la présence des observateurs internationaux. Ce déni ne va pas prospérer car le Mali appartient à toutes les communautés qui sont sur l’ensemble du territoire malien. On ne peut pas vouloir le territoire de certains et ne pas vouloir d’eux. Désolé toutes ces pratiques sont revolues et innacceptables quelqu’en soit le temps que ce déni durera, il finira par être dépassé et vaincu. À méditer chers frères et amis. Ce édito que nous mettons en ligne est un article tiré de la situation sécuritaire réelle du terrain que vivent des populations innocentes victimes d’une répression injustifiable bien connue de plus de 60 ans et les cas des habitants du village d’Ersan tués et dont les corps ont été minés par des grenades explosives par des russes en octobre 2023, le cas des drones lancé sur kidal ville en début novembre 2023 tuant des civils dont l’ingénieur topographie Askiw Ag Wanine et blessant des civils dont des vétérinaires ou les cas des hameaux bombardés à Takalote, des parents proches du général Elhaj Ag Gamou qui a été rappelé par la transition militaire pour le nommer gouverneur et le dévier de la trajectoire de la réconciliation entre les communautés qu’il menait avec ses amis du Cadre Stratégique permanent. Le cas d’Amaskarad où ce village a subit de plein fouet deux tirs de drones en Mars 2024 qui ont emporté 13 civils dont 4 enfants et 8 femmes. Les cas de la famille arabe au nord de zarho, Rahrouss où 3 enfants ont été envoyé au sommeil éternel par un tiré de drone opéré par la junte militaire malienne depuis leur base militaire de Ber dans la région de Tombouctou. Et plusieurs bombardements ont été opéré sur des hameaux des nomades civils et leurs animaux par des drones et hélicoptères de l’armée malienne dans les régions de Tombouctou, Taoudeni, Gao, et kidal. Un seul cadre de dialogue avec les commandants des zones militaires a été ouvert avec les leaders communautaires des zones rurales , celà concerne uniquement le cercle d’Ansongo et la partie sud du cercle d’Ansongo et le long du fleuve Niger. Dans toutes ces zones rurales du Nord bombardées par les drones et les hélicoptères de l’armée malienne appuyés et commandés par des patrouilles terrestres des mercenaires russes, l’armée malienne n’a malheureusement ouvert aucun cadre de coopération avec les leaders locaux et traditionnels et même dans les régions du centre et dans la région de Bandiagara où aussi des cas de tueries à l’aveuglettes ont été rapporté et observé sur des populations de Mondoro et dans le cercle de koro selon les populations civiles locales qui s’indignent des pratiques de l’armée malienne et des mercenaires russes qui s’en prennent à des innocents sans un vrai cadre de coopération avec les leaders locaux pour éviter des tueries des innocents.
Pour l’histoire et l’objectivité afin de sauver des vies et faire un Mali nouveau pour les générations futures veillez regarder les vidéos suivantes et regarder les commentaires:
https://youtu.be/UeiWU-hifqY?si=cCE5NeVldnP3X4iF
Rencontre avec: Mohamed Ag Ahmedou Journaliste indépendant, Directeur Méhri Consulting |
Veuillez regarder aussi la vidéo suivante et les commentaires pour comprendre et comprendre plus.
https://www.youtube.com/live/dnFtKAhJYG0?si=fjuis1CkntJgroeJ
Nous recevons Mohamed Ag Ahmedou, journaliste Malien Touareg |
Exactement, ils ne font jamais face aux vrais problèmes. Ils déplacent les problèmes, ils ne cherchent pas à les résoudre