AES : L’appel de Paris appelle à des régimes  de transitions civiles

Par Badra Zakaria Garba Lawali Mamane Zongo Ouedrago Goita AG Tenere

Une conférence composée d’organisations de la société civile et de regroupements politiques a constituée exige la mise en place de nouveaux gouvernements avec la libération des prisonniers politiques dont le Président Mohamed Bazoum.

Le journaliste Ahmed Newton Barry n’est pas allé du dos de la cuillère en estimant que depuis plus de 3 ans, le Sahel reste confronté aux défis de l’insécurité, de corruption, de népotisme, de mauvaise gouvernance et surtout de la restriction de liberté d’expression et d’association. Pourtant, ce sont, entre autres, les raisons qui ont poussé le peuple souverain à se lever contre la sortie de la CEDEAO depuis Paris et condamner la forfaiture.

« Ce que nous reprochons aux autorités de la transition, c’est leur incapacité d’apporter de solution depuis près de 5 ans aux problèmes qui minent le pays pour lesquels le peuple . Pour nous, il est temps de changer d’équipe gouvernementale, de changer de cap, pour pouvoir permettre à d’autres d’essayer une voie de sortie pour le bonheur des populations », a-t-il souligné.

« C’est pourquoi nous exigeons la mise en place d’une transition civile qui sera basée sur une feuille de route claire et nette avec des objectifs à atteindre dans un délai bien précis », dira celui qui est injustement persécuté par le régime sankariste 2.0

Les initiateurs de l’appel parmi lesquels nous avons Kadidia Fofana,  Alassane Ghaliou sy Niger , Newton Ahmed Barry du Burkina Faso, Ismaël Sacko, Chaka Bathily , Gaoussou du MPPM ou Mohamed  Ahmedou du Mouvement pour la Transformation et la Réconciliation du Mali MTRM comptent bien sauver dans l’urgence les pays de l’AES désormais en danger avec la gestion des autorités de transition qui ont montré leurs limites.

Aussi , ils lancent un appel à toutes les filles et fils du Sahel à rejoindre l’organisation afin de sauver,  par tous les moyens légaux, Bamako, Niamey et le Faso.

Enfin le cas de Mohamed Bazoum, président de la République du Niger, renversé et détenu depuis juillet 2023 , a été particulièrement évoqué. Décrit comme une figure de la démocratie, ils ont condamné sa détention illégitime et illégale exigeant sa libération. Il est donc clair que ces leaders feront parler d’eux en 2025 car ils comptent maintenir le marquage serré avec les promoteurs farfelus de la souveraineté nationale retrouvée.

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