Mali: Niger : Burkina Faso:L’Appel de Paris : Une Conférence sur la Démocratie au Sahel

Par Alyad N’Tenere et Ouanis.

En image de la gauche vers la Droite, Amoumoune Haidara, SG, de l’ ADA et du collectif pour la libération du Président Mohamed Bazoum, Newton Ahmed Barry du Burkina Faso au milieu et Ismaël Sacko du PSDA du Mali.

Des forces vives de la diaspora des trois du Sahel central contentent la sortie du Mali, du Burkina Faso et du Niger de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l »Ouest, CEDEAO à travers une conférence de presse.

Le 29 janvier 2025, la capitale française a été le théâtre d’une conférence portant sur l’avenir démocratique du Sahel. Organisée sous l’égide de la coalition Sahel Démocratie et co-pilote par Ismaël Sacko, Ahmed Newton Barry et Amoumoune Haïdara, cette réunion, baptisée L’Appel de Paris, a rassemblé intellectuels, activistes et figures politiques autour de la question de la libération des prisonniers politiques et de la restauration des principes démocratiques dans la région.

Au centre des discussions, le cas de S.E.M. Mohamed Bazoum, président de la République du Niger, renversé et détenu, a été particulièrement évoqué. Décrit comme une figure de la démocratie, Mohamed Bazoum a été présenté par les intervenants comme un acteur clé dans la défense des valeurs républicaines.

Newton Ahmed Barry a pris la parole pour souligner l’importance de son cas, le qualifiant de symbole de la démocratie et établissant un lien avec les enjeux plus larges liés à la gouvernance et aux libertés au Sahel.

Au-delà de cette intervention, la conférence a abordé les nombreuses évolutions politiques qui affectent la région. La Déclaration de Paris, adoptée, détaille plusieurs défis auxquels sont confrontées les démocraties sahéliennes et a été au cœur des discussions lors de la conférence :

1. La multiplication des coups d’État : Les régimes militaires se succèdent, restreignant l’opposition et influençant la volonté populaire.

2. L’arrestation des opposants politiques : Des figures politiques comme Mohamed Bazoum sont détenues, ce qui complique toute transition pacifique.

3. Le recul des libertés fondamentales : La répression des médias et les restrictions des libertés civiles soulèvent des inquiétudes quant à l’évolution de l’État de droit. Des épurations Ethniques par des mercenaires russes de Wagner sur les populations civiles au Mali ont été cités dans ladite déclaration de Paris.

4. La nécessité d’un engagement international : La communauté internationale est appelée à soutenir les efforts pour une gouvernance démocratique durable au Sahel.

La conférence s’est conclue sur la volonté des participants de poursuivre la mobilisation et d’accentuer la pression diplomatique pour obtenir la libération des prisonniers politiques, dont Mohamed Bazoum et d’autres qui sont entre autres :

Moussa TCHANGARI du Niger.

Ibrahim YACOUBA, homme d’état du Niger.

Intinikar Alassane du Niger 

Au Burkina Faso, 

Me KAM Hervé, porte parole du balais citoyen,

Serge ATIANA OULOUN

journaliste d’investigation,

Dr Louré Arouna.

Au Mali, Mme DOUMBIA Rokia SIDIBE dite Tata Rose vie chère,

Youssouf BATHILY alias RASBATH, président du CDR.

L’ensemble des détenus du mouvement Populaire du Mali MPPM

Naby Ibrahim TOGOLA, président du parti NPVM, porté disparu depuis plus  d’un mois

Étienne Fakaba SISSOKO, analyste politique et économique du Mali arrêté depuis 2ans.

Clément DEMBÉLÉ, pour ne citer que ceux ci.

 Un des objectifs principaux de cette initiative est de créer des ponts entre la diaspora et l’intérieur des pays concernés, afin de renforcer les liens entre les différents acteurs démocratiques. Il s’agit également d’encourager les populations locales à s’opposer aux régimes militaires en place. L’Appel de Paris constitue ainsi une initiative visant à renforcer la défense des principes démocratiques dans la région.

Des leaders des forces vives du Mali  ont signé la déclaration de Paris ils sont entre autres:

Pour Le Collectif pour le Développement de la République CDR FRANCE= Issiaka BATHILY

Pour la plateforme malienne « An Ta Sen Boala »: Tous concernés= Kadidia FOFANA

Pour ADA : Alliance Démocratique Africain 

Alhassane GHALIOU du Niger 

Pour la Coalition Sahel Démocratie (Mali, Niger, Burkina) : Ahmed Newton BARRY du Burkina Faso 

Le mouvement populaire pour la paix du Mali MPPM : Gaoussou DOUMBIA

Pour le Parti Social Démocrate Africain PSDA 

Ismael SACKO du Mali 

Pour le Panel des démocrates ,

Adama TOURÉ du Mali.

Et enfin pour le Mouvement pour la Transformation et la Réconciliation du Mali MTRM

AG AHMEDOU MOHAMED, journaliste et acteur de la société civile des régions de Tombouctou et Taoudeni au Mali.

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