Ecrit le Professeur ABOUBACARINE ASSADECK.
Ah, chers compatriotes, attachez vos ceintures, car le spectacle politique malien prend une tournure aussi chaotique qu’une équation mal résolue ! D’un côté, nous avons la démission du Premier ministre en exil, Mohamed Ag Ahmedou, et de l’autre, le limogeage du flamboyant Choguel Maïga. Deux scénarios qui se déroulent comme deux actes d’une pièce de théâtre absurde, où les protagonistes se débattent dans un océan d’ego et de mésententes.
Ag Ahmedou : Un Premier Ministre en Exil et des Mésententes Équationnelles !
C’est depuis la populaire Radio Kledu qu’Ahmedou a décidé de faire part de son départ. En choisissant l’édition en bambara pour toucher ses compatriotes, il a fait d’une pierre deux coups : informer et amuser. « J’ai quitté le gouvernement de transition civile parce qu’il y avait des mésententes », déclare-t-il, comme si cela était l’énoncé d’un problème de mathématiques où les variables ne cessent de s’affronter.
Il évoque la « guerre d’égos » parmi ses pairs, tout en pointant du doigt le jeune Mamadou Diarra, qualifié de « taupe ». Ce dernier, désormais en Côte d’Ivoire, est présenté comme un facteur perturbateur dans cette équation déjà instable. Ahmedou, en bon mathématicien de la politique, a donc décidé de quitter un système devenu trop chaotique pour lui, préférant s’exiler plutôt que de rester dans une salle de classe où les élèves se battent pour le dernier bonbon.
Choguel : Un Limogeage Comme une Fonction Chaotique !
De l’autre côté du ring, nous avons Choguel Maïga, le Premier ministre limogé par la junte cannibale. Son cas devrait servir de leçon à tous les politiciens civils qui applaudissent les conseils militaires tout en reniant leurs camarades démocrates. Choguel, tel un chiffre dans une équation instable, a été utilisé et jeté comme un torchon. Il est devenu le faire-valoir de la junte, un challenger politique dont Assimi Goïta se sert pour donner une crédibilité à son hold-up électoral.
Alors que Choguel croyait pouvoir surfer sur la vague militaire, il s’est retrouvé piégé dans une fonction chaotique où les conséquences de ses choix se sont retournées contre lui. La morale de l’histoire ? Ne jamais sous-estimer les variables d’un système où les militaires agissent comme des coefficients multiplicateurs de désordre.
Le Grand Cirque Politique : Quand les Acteurs Nous Font Rire !
Les deux situations sont des illustrations parfaites de la comédie politique malienne. Entre Ahmedou qui s’éloigne des mésententes comme d’un problème de mathématiques trop compliqué, et Choguel qui se fait limoger comme une variable aléatoire, le public assiste à un spectacle où chaque acte est plus imprévisible que le précédent.
Ahmedou se projette vers un avenir glorieux, promettant de passer à la « 6ème vitesse » avec son panel de démocrates maliens. Pendant ce temps, Choguel, en attendant son prochain rôle dans cette pièce tragique, essaie de se redéfinir dans un système où il a été réduit à l’état de faire-valoir.
Conclusion : Les Équations du Chaos Politique !
Alors, chers compatriotes, que retenir de ce grand cirque ? La politique malienne est devenue une équation chaotique où les acteurs changent, mais les résultats sont toujours les mêmes : désordre, mésententes et ego surdimensionnés.
Il est grand temps que le peuple malien, en tant qu’élément essentiel de cette équation, prenne le contrôle et redéfinisse les règles du jeu. Car dans ce grand théâtre, chaque acteur a son rôle, mais c’est le public qui, finalement, détient le véritable pouvoir. En attendant, rions ensemble de cette comédie absurde où la démission et le limogeage sont devenus les nouveaux spectacles à ne pas manquer ! 🎭✨
Pr Aboubacrine ASSADEK.