Lettre de démission de mes fonctions de Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de la transition civile du Mali en exil à Genève.

À Monsieur le Président de l’Assemblée citoyenne de la transition civile du Mali en exil à Genève.

Monsieur,

J’ai l’honneur de vous informer par cette correspondance, qu’à partir de ce jour, samedi 09 novembre 2024, je démissionne de mes fonctions de Premier et de ministre des Affaires étrangères. 

Par cet acte politique je mets fin à mes fonctions et celles de tous les membres de mon gouvernement y compris les différents secrétaires d’État, conseillers et le chef d’état-major des armées de la transition civile du Mali en exil basé à Genève.

Durant l’exercice de mes responsabilités, j’ai, avec les membres de mon Gouvernement agit dans l’intérêt exclusif du peuple Malien. Nous avons pu expliquer à nos partenaires toute l étendue des difficultés que rencontre notre pays suite aux agissements antidémocratiques et anti nationaux de la junte au pouvoir à Bamako. 

Nous avons quand même pu démystifier cette junte militaire aux yeux de l’opinion publique malienne et internationale à un moment où la classe politique malienne faute d’engagement sincère pour un véritable changement démocratique est restée muette sans perspective d avenir. avait carrément démissionné face au pouvoir dictatorial qui sévit dans notre cher pays le Mali. 

Aujourd’hui, mon gouvernement et moi même en exil avons pris la mesure des limites de notre action minée par des tiraillements internes qui ne sont pas à la hauteur des espérances de notre peuple. Nous avons rencontré des tiraillements qui se posaient en terme de leadership et aussi de méthode bien loin de la lutte politique. 

En tant qu’initiateurs de ce concept de gouvernement malien en exil comme levier de pression contre la junte militaire malienne, avons opté pour donner une nouvelle vision de ce que le Mali de demain doit être, car celui d’aujourd’hui est porteur de gros dangers pour la cohésion nationale, pour la sécurité et aussi pour l’unité de notre pays, fragilisé par une crise économique sans précédent et une gouvernance autoritaire. 

Mon expérience en tant que chef de gouvernement et ministre des affaires étrangères cesse officiellement aujourd’hui le samedi 09 novembre 2024, Ma lutte continue au service exclusif du peuple Malien, elle prendra inévitablement une autre forme. Elle sera inlassablement dirigée avec l ensemble des acteurs de la société civile et des partis politique autonomes pour l avènement d un état de droit au Mali pour un état  démocratique et social et pour le respect des droits de l’homme et des libertés. De ce fait je continue mon engagement avec  la plateforme de défense des droits humains dénommée Panel des Démocrates Maliens pour la Justice et le Développement au Sahel (PDM-JDS), qui fait partie de la coalition des mouvements de sociétés civiles de la coalition sahélienne appelée « Conseil de Résistance pour le Renouveau Démocratique Africain » (CRR-DA), où je suis le coordinateur des organisations de sociétés civiles engagées contre la junte militaire malienne, membre du CRR-DA.

Mohamed AG Ahmedou 

Secrétaire général du mouvement de défense des droits humains dénommé Panel des Démocrates Maliens pour la Justice et le Développement au Sahel PDM-JDS en abrégé.

Contact : +33 6 85 64 23 79 

email : panelpdmjds@gmail.com

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