Ecrit par Habib M.
Malgré la Propagande de la junte bamakoise, le retrait des précieux documents n’est pas effectif et le logo de la CEDEAO y figure.
La renonciation collective des putschistes de 2020 subit un revers. Ayant chanté toute l’année un retrait de l’espace communautaire, le ministre de la protection civile affiche ses faiblesses. Constatant le retrait timide de la carte biometrique, il invita à un retrait massif. Sauf qu’on parle de pièces marquées du logo CEDEAO, ce qu’avait pourtant vomi Dr Choguel Maiga.
Concertation : les données biometriques. Des éléments qui furent confisqués par un prestataire mécontent , estimant ne pas avoir été réglé. Sauf que des compatriotes convaincus et en phase avec la souveraineté nationale retrouvée, ont réussi à récupérer ces données par un processus censé attirer l’attention du pôle de la cybercriminalité. C’était en février dernier où une cérémonie fut organisée pour saluer cette victoire contre l’embargo imposé à des informations confidentielles.
6 mois plus tard, ce communiqué laisse entendre que les lignes n’ont pas bougé. Et dire aux populations de retirer une carte au logo de l’instance que le pays est censé avoir quitté consolidé une appartenance de fait à la communauté sous régionale. Pire, le numéro vert mis à disposition pour savoir la disponibilité d’une carte biometrique n’est pas toujours opérationnel. Si c’est le cas, ce sont les pièces administratives qui ne sont pas encore disponibles.
Comme quoi le système est défaillant , exposant les populations à cette inflation des cartes d’identité de 3 ans qui coûtent plus de 20 000 CFA. Situation qui perdure depuis bientôt 2 ans à laquelle le ministère de l’intérieur n’a pas trouvé de solution. Aussi le CNT n’a pas été en mesure de faire une interpellation pour tirer les choses au clair. La responsabilité est partagée avec le département de l’administration territoriale qui est occupé à l’organisation de la rentrée scolaire, mal préparée au moment du 1er octobre 2024