Dans le royaume des formes, la beauté règne suprême,
Mais dans les dédales de l’esprit, la laideur se fait reine.
Comme une parabole inversée, elle défie les normes,
Dans sa singularité, elle étonne et transforme.
La laideur, oh la laideur, complexe et profonde,
Comme une équation insoluble qui confond.
Tu es l’angle obtus dans un monde d’angles droits,
Le vecteur inversé qui déroute et déçoit.
Mais dans ton asymétrie, une splendeur se révèle,
Comme un nombre irrationnel, tu es unique et rebelle.
Dans un monde de lignes droites, tu es la courbe sinueuse,
Dans un univers de symétrie, tu es l’anomalie précieuse.
La laideur, oh la laideur, une fractale infinie,
Dans ta complexité, une beauté se définit.
Tu es le paradoxe qui intrigue et fascine,
La singularité qui éblouit et illumine.
Dans l’algèbre de la vie, la laideur a sa place,
Elle enrichit le spectre de la beauté en espace.
Car la beauté sans la laideur serait banale et vide,
Et la laideur sans la beauté serait triste et aride.
La laideur, oh la laideur, une constante inattendue,
Dans l’équation du monde, tu es la valeur méconnue.
Et pourtant, dans ta dissymétrie, une harmonie se dessine,
La beauté de la laideur, une énigme divine.
Pr Aboubacrine ASSADEK e-président en exil de l’Azawad.