Ah, le football ! Autrefois le ballet des masses, le joyeux chaos de 22 joueurs courant après un ballon comme une bande d’écoliers. Il était imprévisible, il était passionnant, il était… charmant. Mais aujourd’hui, le football semble avoir perdu son éclat. Il est devenu une équation quadratique sans solution, une série de mouvements sans inspiration, sans surprise. Les joueurs sont comme des variables errantes dans un champ de nombres, courant sans but, sans constante pour les guider.
Et que dire des buts ? Jadis, ils tombaient comme la pluie, imprévisibles et excitants. Aujourd’hui, ils sont aussi rares que les solutions d’une équation diophantienne, et les matchs nuls sont devenus aussi courants que les zéros dans une série de Fibonacci. Le football, autrefois un jeu de stratégie et de finesse, ressemble maintenant plus à une partie de dames où tous les pions se déplacent au hasard, sans but ni direction.
Et puis il y a les journalistes. Ah, les journalistes ! Autrefois, ils étaient des conteurs, des maîtres de l’art de la narration. Leurs mots étaient comme des équations élégamment résolues, pleines de charme et de mystère. Mais aujourd’hui, les journalistes semblent avoir troqué leur plume pour une calculatrice. Ils crachent des statistiques et des probabilités comme des machines à résoudre des équations, leur charme d’antan remplacé par une froideur algorithmique.
Les journalistes, autrefois des maîtres de l’art de la narration, ressemblent maintenant plus à des robots programmés pour analyser des données. Leur charme, autrefois comparable à celui d’une démonstration mathématique ingénieuse, a été remplacé par une logique froide et impitoyable.
Alors, chers lecteurs, la prochaine fois que vous regarderez un match de football ou que vous lirez un article de journal, souvenez-vous de ceci : le charme du football et du journalisme est comme une équation mathématique. Il peut être difficile à comprendre, mais une fois que vous l’avez résolu, il est d’une beauté inégalée. Et même si le football et le journalisme ont peut-être perdu une partie de leur charme, rappelez-vous qu’une équation, aussi complexe soit-elle, peut toujours être résolue. Et peut-être qu’un jour, le football et le journalisme retrouveront leur éclat d’antan.
Pr Aboubacrine ASSADEK
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