Écrit par Alassane Cissé.
En prélude de la tenue du référendum constitutionnel, le Président de l’Autorité Indépendante de Gestion des Élections, Maître Moustapha Cissé a rencontré samedi 17 juin 2023, au Centre International de Conférence de (CICB ), les missions d’observation électorale accréditées au Mali. Cette importante rencontre s’inscrit dans le cadre de la bonne observation du scrutin référendaire. C’était en présence du vice-président de l’AIGE, Ousmane Traoré, du coordinateur des missions d’observation, général Siaka Sangaré, la délégation burkinabé venue pour la circonstance et ainsi que certaines personnalités.
Dans son discours de bienvenue, le Président de l’AIGE a remercié toutes les éminentes personnalités qui ont accepté d’accompagner l’Autorité Indépendante de Gestion des Élections dans ce processus électoral. Il a particulièrement salué la présence du Président de l’Autorité de Gestion des Élections du Burkina Faso et de sa délégation au Mali en cette période électorale. Il a rappelé que général Siaka Sangaré, membre du collège de l’AIGE soit l’interlocuteur entre l’AIGE et les observateurs dans ce processus. Il est revenu sur la création, l’installation des membres et les objectifs de l’Autorité Indépendante de Gestion des Élections. Il dira que l’AIGE a enregistré des avancées significatives dans ses activités. De sa création en passant par l’installation de ses démembrements. Concernant le référendum du 18 juin, le Président Moustapha Cissé a annoncé que les bureaux de vote seraient ouverts de 08 heures du matin au 18 heures du soir. Il a rassuré les observateurs que toutes les conditions sont réunies afin que ce référendum se passe sans aucun indicent. « La majorité des maliens a déjà sa carte d’électeur » a déclaré le Président Moustapha Cissé. Selon lui, il est un devoir pour toute structure chargée d’organiser les élections de faire en sorte que les citoyens puissent exercer leurs droits civiques. Prenant la parole, le coordinateur des missions d’observation, général Siaka Sangaré a accentué son intervention sur la tenue du référendum dans le contexte malien. Selon lui, le processus électoral se déroule bien dans un contexte global. Il dira que le climat est favorable à la tenue du référendum sur plusieurs raisons : la campagne s’est très bien passée avec une bipolarisation des partis politiques et des Organisations de la Société Civile pour les courants OUI et NON. Sur le plan sécuritaire, il dira que les pays comme le Mali, le Burkina Faso et le Niger sont tous confrontés à la crise sécuritaire. « Au Mali, des actions urgentes ont été prises afin de faire face à ces défis » a laissé entendre le général. Il a rappelé que la situation est aujourd’hui stable et que le scrutin référendaire peut se tenir sans incident. Il a aussi souligné que compte tenu du contexte sanitaire, notamment à la maladie du coronavirus, les dispositions sanitaires sont également prises au niveau des bureaux de vote. Selon le coordinateur des missions d’observation, toutes les mesures ont été prises pour le bon déroulement du scrutin. « Il y aura un dispositif de centralisation des résultats qui va fonctionner à partir du lundi » a indiqué le général Siaka Sangaré. Il a également profité de son intervention pour donner le nombre de personnes inscrits sur la liste électorale. « Le Mali est un pays vaste et qui compte aujourd’hui environ 20 millions d’habitants dont plus de 8 millions de maliens inscrits sur la liste électorale » a-t-il affirmé.
Il a conclut la rencontre en demandant aux observateurs d’être beaucoup plus professionnels dans leur travail afin de réussir le pari de la réussite.
